Partie 2 : Natias Guimmero

"Ouaip, c’était ici, hier soir. Les potes étaient au rendez-vous avec de quoi faire la fête. Et pour commencer, on avait , … heu ".

Quelques secondes plus tard, Natias remarque la trace bleue sur son veston. Et là, ce fut le déclic.

"Cette poudre bleue. Elle fait un trip de ouf. Mais la perte de mémoire. Au plus, on en prend, au pire c'est. Et .. et ...... j'ai du en prendre trop."

Soudainement, dans le dos.

"Alors Natias, on t'a cherché partout dans la ville. Tu sais que cela ne nous arrange pas quand tu n’es plus là. Le patron est très attristé de la situation."

Encore des emmerde.Et pire, au vu de l’accoutrement  la personne d’en face.

À peine le temps de se rendre compte qu’un autre homme beaucoup plus costaux essaie de le reprend à revers que Natias prend la poudre d’escampette sans demander son reste. 

Un troisième homme d’un gabarit semblable au dernier lui barre la route. Par un mouvement de glissade surprenant, Natias passe en dessous des jambes de ce dernier laissant sur place les 3 gars aussi dangereux que louchent.

...

Ayant besoin de repos, de réfléchir et d'essayer de se rappeler de quelque chose du pourquoi il est en arrivé là, une auberge familière se présente devant lui. Un sentiment de sécurité l’enjoint à rentrer dans cette bâtisse.

Un vieil homme se tient derrière le comptoir le dos tourné en train de nettoyer et ranger les clés et autre affiche de son auberge.

"Excusez-moi, nous sommes complet pour la semaine." Alors que l’aubergiste se retourne, sa voix et son comportement non-chaland se transforme du tout au tout. Son assurance fait place à de la crainte, la joie à de la peur.

"Ah ! Bonjour monsieur. Si j’avais su, J'aurais préparé votre chambre. Veuillez m’en excuser. Le salon arrière est tout à vous dans 10 secondes". À peine le temps de finir sa phrase, que sa voix peureuse fait place à un cri de colère audible dans tout l’établissement.

"Fanny, fait moi dégager le salon. On a un invité de marque. Et ne traîne pas. Mieux ne vaut pas faire attendre Monsieur Natias."

Surpris par cette dernière phrase Natias se sent gêné mais n’intervient pas. À peine 10 secondes plus tard que deux groupes de personnes courent du salon vers la sortie en évitant de croisé le regard de Natias.